L’Importance d’etre Ernest

L'importance d'etre ernest

Comédie d’Oscar Wilde
Par la Compagnie Edelweiss
Mise en scène Olivier Albasini

11-12-13 novembre 2022
18-19-20 novembre 2022
25-26-27 novembre 2022
02-03-04 décembre 2022

samedi 20h, dimanche 17h30

Pratique

Durée : 2h avec entracte

Plein tarif : CHF 25.-
AVS/AI/Etudiant/Pro : CHF 15.-
Jeune (11-16 ans) : CHF 10.-
Enfant (<0-10 ans) : gratuit

Prévente en ligne ainsi qu’à l’Office du Tourisme de Vercorin et au Kiosque de Réchy (paiement en liquide uniquement), vente sur place sans réservation uniquement dans la mesure des places disponibles.

Les cartes ASTAV/FSSTA sont valables pour ce spectacle. Ecrire à billetterie@kabaret.ch en spécifiant le type de carte et le nom de la troupe pour obtenir la réduction correspondante.

Les détenteurs d’un abonnement Ambassadeur de la Culture ou Ami des Arts ont droit à deux entrées gratuites pour les représentations du premier weekend (marche à suivre).

Les détenteurs d’un abonnement Ambassadeur de la Culture ont droit à deux plats et deux boissons sur présentation de leur abonnement.

Les détenteurs d’un abonnement Pilier de Bar ont droit à une boisson sur présentation de leur abonnement.

Chaises roulantes : renseignements au 027 552 39 66 (pas de réservations à ce numéro hors chaises roulantes).

Pour toute autre question : billetterie@kabaret.ch

spectacle

resume

Deux aristocrates anglais à la vie dissolue ont recours à un stratagème afin de courtiser les jeunes filles : Jack, installé à la campagne, s’est inventé un alter ego, Ernest, son frère débauché qui vit à Londres et qui lui sert d’excuse pour échapper à la bienséance. Algernon, installé, lui, à Londres, s’est inventé un ami invalide qui vit à la campagne et grâce à qui il évite certaines corvées mondaines. Sous l’identité d’Ernest, Jack rencontre et charme Gwendolen. Algernon, de son côté, convoite Cécily, la pupille de Jack, en se faisant aussi passer pour le dit Ernest. Mais cela est sans compter l’importance que ces jeunes filles accordent à ce prénom…

Cette comédie combine agréablement l’humour et la satire sociale. Ne cherchez pas de vraisemblance dans l’intrigue, ni de profondeur psychologique dans les personnages, oubliez la dimension morale ou sociale de l’histoire, ne gardez que le plaisir des mots, la vivacité des dialogues, l’enchaînement des situations absurdes, l’intelligence du paradoxe…

Les costumes d’inspiration victorienne soutiennent, par leur rigueur, les thèmes abordés par la pièce : les bonnes manières, les règles de bienséance, l’importance du mariage, mais aussi, l’apparence et le mensonge, ce qui confère à l’ensemble, actualité et modernité.

personnages

Jack et Algernon : deux jeunes hommes amis qui pour échapper aux contraintes de la société se sont créé un double.

Gwendolen et Cecily : deux jeunes femmes, une de la ville, l’autre de la campagne,  qui voudraient épouser un homme se prénommant Ernest.

Lady Bracknell : mère de Gwendolen, tante d’Algernon, défenseuse convaincue et peu convaincante, des convenances et des apparences de la haute société.

Lane : majordome fidèle, complice mais pas dupe d’Algernon
Le garçon de ferme de Jack : le même comédien joue les deux rôles.

Mademoiselle Prisme : préceptrice et amie de Cecily, une femme portée aux élucubrations et à l’écriture de romans sentimentaux.

Révérend Chasuble : le révérend de l’église voisine, très sensible aux charmes de Mademoiselle Prisme.

mot du metteur en scene

L’IMPORTANCE D’ÊTRE ERNEST est sans aucun doute la pièce la plus séduisante d’Oscar Wilde, et l’une des plus brillantes comédies du répertoire britannique.

Écrite avec un détachement et une légèreté extraordinaire, la pièce, emplie d’une humeur joyeuse, fait oublier à quel point son auteur est au même moment pris dans une tourmente judiciaire et sociale qui le mènera à la prison, à la ruine et à la mort.

L’importance d’être Ernest ne doit pas être vue comme un théâtre mondain, mais comme une grande comédie de mœurs et de caractère qui met en scène le triomphe et l’insolence de la jeunesse face aux conventions sociales.

L’opposition entre Algernon et Jack est précisément une opposition entre un double d’Oscar Wilde et un personnage qui vit dans l’esprit victorien. Dans toute la pièce il y a un jeu sur le double ; tout marche par deux : les deux garçons sont des amis, ils sont proches mais l’un a le masque de la comédie et l’autre celui de la tragédie, les deux femmes sont comme un rat des villes et un rat des champs. Ici, les scènes fonctionnent les unes par rapport aux autres, avec leurs différences de rythme. Il ne faut surtout pas les expliquer. Laissez-vous guider par l’expression des personnages…vous serez, comme moi, comme les comédiens, alors séduit par cette brillante comédie.

Excellente soirée, bien à vous, Olivier Albasini

Distribution

Algernon Moncrieff : Camil AMOS
Lane : Eric PERRUCHOUD
Jack Worthing : Fabien DEVANTHERY
Lady Bracknell : Manuela SALAMIN
Gwendolen : Rachèle TSCHOPP
Mademoiselle Prisme : Patricia PISTORIUS
Cecily Cardew : Amélie NANCHEN DEVANTHERY
Révérand Chasuble : Christophe PERRUCHOUD
Le Garçon de ferme : Eric PERRUCHOUD

Cie Edelweiss

Fondée en 1942 la Société de Développement Edelweiss (SDE) déclare dans ses statuts le but suivant : “promouvoir la culture dans la commune de Chalais”. Cette raison sociale peu spécifique permet à la SDE de s’adonner à l’art théâtral en évitant les foudres des autorités politiques et religieuses à l’époque assez peu enthousiasmées par la chose.

Affiliée à la FSSTA (Fédération Suisse des Sociétés Théâtrales d’Amateurs) en 1947, la compagnie monte de préférence durant ses premières décennies des drames régionaux comme Le Sonneur de Cor de Paul Bondallaz ou des mélodrames, dont Les Deux Orphelines d’Ennery. A la fin des années 60 la SDE aborde pour la première fois la fameuse trilogie de Pagnol. La compagnie se produit à Chalais, mais présente également régulièrement ses pièces dans d’autres communes du Valais Central.

Dès 1980 Olivier Albasini devient le metteur en scène du groupe. Il réoriente le répertoire selon ses affinités théâtrales, ajoutant aux spectacles populaires des pièces contemporaines divertissantes. La SDE présente régulièrement son travail hors canton, notamment au Festival suisse de théâtre d’Aarau, ou au Festival international de Narbonne. Durant tout un été, la troupe se produit même sur les places à travers la Romandie grâce à un camion scène fourni par Pro Helvetia. La société organise également à Chalais quatre éditions de Théâtrissimo (1988-94), festival de théâtre amateur regroupant des compagnies de toute la Suisse romande.

À l’occasion du 150e anniversaire de la fanfare du lieu, la compagnie monte en collaboration avec cette dernière et les deux chorales du village une adaptation de la comédie musicale Les Misérables d’après Victor Hugo (1995). Fort de leur succès, ils renouvellent l’expérience en 1997 avec l’opérette d’Offenbach La Belle Hélène. Cette fructueuse collaboration se poursuit ensuite avec Carmen de Bizet (2003) et Orphée aux Enfers d’Offenbach (2010). En parallèle la SDE continue à présenter une pièce chaque année, dont un Théâtre Ambulant Chopalovitch de Simovic (1999) joué dans les décombres du théâtre de la société alors en pleine transformation. La fête d’inauguration du théâtre rénové donne lieu à la première mise en scène d’Alain Bonvin : Le Roi Cerf de Gozzi (2002). Une alternance entre les mises en scène d’Olivier Albasini et d’Alain Bonvin se met en place, qui élargit les horizons artistiques de la troupe à des textes parfois ardus tels Mademoiselle Julie de Strindberg (2002) ou Incendies de Wadji Mouawad (2006). En 2015 Jacqueline Iwanowski met à son tour en scène sa première pièce avec la compagnie : Tchao de Marc-Antoine Sauvageon, qui rencontre un grand succès, alors que Olivier Albasini reprend la trilogie de Pagnol chère au public chalaisard. Jusqu’à ce jour, la Cie Edelweiss continue à présenter une nouvelle pièce chaque année au Kabaret.