Volpone – célibataire très riche sans héritier naturel – feint cyniquement d’être à l’article de la mort, ce qui a pour but d’attirer les prétendants à la succession. Le serviteur Mosca fait saliver l’avocat Voltore, le vieux gentilhomme Corbaccio, le jeune marchand Corvino devant la perspective de l’héritage. Corvino va jusqu’à offrir sa femme, Corbaccio déshérite son fils. Les choses se compliquent jusqu’à un dénouement moral dans le procès final.
Permafrost en sol mineur
Dans un petit hôtel de montagne, c’est la fin du séjour pour 2 vacanciers, l’une amoureuse de la nature et l’autre « geek » avéré qui s’est trompé de destination… L’hôtelière attend l’arrivée d’un groupe de jeunes Suédoises. Le temps est assez « pourri »! Un géologue surveille l’état du terrain : grand risque d’effondrement dont la cause est le réchauffement de la planète !
La Terre qui ne voulait plus tourner
La planète bleue en a assez des hommes qui la mutilent. Elle s’arrête de tourner. Imaginez la pagaille! La Lune, le Soleil et Mars tentent de la raisonner, en vain. C’est un jeune garçon qui convaincra les humains d’arrêter le massacre écologique pour calmer la Terre. Autrefois… Des enfants balaient l’Histoire récente (1945, 1965, 1989, 2009) et comparent ce qui existait alors, ce qui n’existe plus et ce qui existera demain. Un matériau pour s’interroger sur le temps qui passe. Sans mélancolie, mais avec un amusement certain.
Les 7 Jours de Simon Labrosse
Simon Labrosse, sans emploi, a convié le public à assister à quelques tranches de sa vie. Soutenu tant bien que mal par ses amis, Léo, un poète négatif, et Nathalie, obsédée par son développement personnel, il raconte ses multiples idées infaillibles pour se « réinsérer dans la vie active » comme il dit. Tour à tour cascadeur émotif, finisseur de phrases, flatteur d’égo, allégeur de conscience, il tente de trouver sa place dans la société et se bat avec fébrilité et dérision contre le système qui l’étouffe, ce monde pourri sur lequel « il pleut des briques ». Funambule des temps actuels, il se tient en équilibre constant entre le comique de son existence et le tragique de son immense solitude.



